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Chronique d'une séparation annoncée

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17 février 2006

Livre d'Or

Ainsi s'achève cette "Chronique d'une Séparation annoncée".

Une transition s'amorce... une mue douloureuse mais nécessaire... une renaissance ?

Je vous suis infiniment reconnaissante de m'avoir accompagnée tout au long de ces pages. J'espère que vous continuerez à me suivre, de loin en loin, à venir éclairer mon chemin, à venir témoigner de votre expérience, à me réchauffer de votre chaleur, à étancher mon inextinguible soif d'amour... vous qui avez déjà été si généreux...

A travers cet outil virtuel, des liens biens réels se sont tissés, qui me relient à la Vie, me font participer au Grand Tout, à travers nos histoires mêlées, à la fois singulières, uniques, et pourtant universelles.

En espérant vous retrouver pour Les Jours d'après, cette page est la vôtre.

MERCI...

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17 février 2006

Veillée d(e l)'armes

Je pars ce soir pour quelques jours, pour te laisser le temps de rassembler tes affaires et prendre possession de ta nouvelle vie. Sans moi. Je n'ai pas la force d'être là pour te regarder partir, pardonne-moi. Il nous faut arracher les derniers fils qui nous relient l'un à l'autre et à notre vie ancienne. Tout est à réinventer. En serons-nous capables ? En auras-tu envie ?

Je te souhaite de trouver ce que tu cherches si désespérément et que je ne sais plus, ne peux plus t'apporter, semble-t-il.

Lorsque tu rentreras ce soir, je ne serai plus là. Et pourtant, si tu écoutes attentivement, tu entendras que tout dans la maison bruisse encore de mon amour pour toi. Notre histoire en imprègne chaque mur, les draps de notre lit, ... Notre amour aura à tout jamais l'odeur du feu de bois, la couleur de tes yeux dans le miroir des miens, le goût de nos baisers, la douceur de la soie ; il palpite au rythme des battements de nos coeurs, et si tu écoutes le tien, tu entendras le mien battre sous tes paupières...

Je t'aime, mon Bel Amour, mais à présent, cela ne te regarde plus...

Je t'emporte au plus profond de moi, je tourne cette page, pour m'appliquer jour après jour à écrire, malgré tout, la suite de cette histoire.

Vertige de la page blanche : de quoi seront faits les jours d'après ...?

16 février 2006

A propos d'ondes....

MERCI pour toutes les ONDES POSITIVES que vous m'avez envoyées suite à mon précédent message ! Je les découvre aujourd'hui, mais elles nous ont accompagnés dès hier, la preuve : nous avons trouvé à nous garer, en plein Paris, juste devant l'entrée du lieu qui nous accueillait, et pour décharger le matériel sous la pluie, c'était une sacrée veine !

A propos d'ONDEE : c'est vrai qu'il fallait une bonne dose de courage pour ressortir à 10h du soir, en semaine, dans Paris sous la pluie, tout ça pour venir écouter un duo d'illustres inconnus. Ils étaient 10 dans la salle, à avoir bravé le mauvais temps. MERCI à eux (surtout ceux qui sont venus en moto...) ! Finalement, il ne nous manquait que 40 personnes pour faire salle comble !

Bref, ce n'est pas de sitôt que vous nous entendrez SUR LES ONDES des radios (inter)nationales !

Il n'empêche, malgré un moment de déception qu'il serait inutile - et malhonnête - de nier, nous rentrons tout remplis de ce moment de bonheur partagé : nous nous sommes bien "donnés"... et nous avons beaucoup reçu en échange. C'était intime et convivial. Et nous sommes HEU-REUX ! Tant et si bien qu'on y retourne dans un mois !

A bons entendeurs...

15 février 2006

Je me voyais déjà...

"... en haut de l'affiche"

Ce soir, je vais faire l'artiste, la chanteuse de "djazz" à Paris ! Pour un peu, je m'y croirais ! Excitée comme une puce ! 15 ans d'âge mental!

Je n'enseignerai pas toujours l'art de la danse (moi ce serait plutôt la langue de Shakespeare, mais bon...)
A Paris moi aussi je tenterai ma chance ...
(Chanson des Jumelles dans Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort, bien sûr !)

Heureusement que JL a les pieds sur terre... gardons la tête froide, surtout quand on l'a dans les nuages... N'oublions pas que nous sommes des vedettes internationalement... inconnues ! (mais qui méritent à être connues, si, si, moi je vous l'dit...)

A propos... :

VEDETTE : Personne qui travaille dur toute sa vie pour être connue, et qui porte ensuite de grosses lunettes noires pour ne pas être reconnue.

> Kinishao, en vue de votre succès inter-planétaire, 
> Arcadia, dans la série "vocabulons gaiement",
prenez des notes !

Et surtout, surtout,... Pensez à moi et souhaitez-moi bonne chance...

14 février 2006

Amour des feintes...

Le couple est décidément le lieu de toutes les mutations, l'un des plus propices au développement personnel, tant on y apprend (pour peu qu'on soit un peu attentif) sur soi et sur l'autre.

Mais c'est aussi - et ce n'est pas moi qui le dis - le lieu de toutes les projections, et, trop souvent, le lieu de toutes les déjections...

Je t'ai longtemps considéré comme mon "phare", mon repère - mon re-père : je t'ai demandé - inconsciemment ! - de me donner les preuves d'amour que le mien, par pudeur, ne m'a jamais données qu'implicitement ;

Tu m'as accusée d'avoir cessé de te regarder, et tu découvres que c'est peut-être toi qui ne me voyais plus...

Je t'ai donné la toute puissance, je me suis longtemps laissée définir par toi, persuadée que tu avais raison quand tu me donnais tort... Aujourd'hui je reprends possession de moi-même, et personne mieux que moi ne peut savoir qui je suis, ce que je vaux, ni ce que je veux.

Tu m'as dit que je t'avais abandonné, mais c'est toi qui a abandonné tout espoir de reconstruction, c'est toi qui m'a laissée tomber, me laissant seule avec le cadavre encore chaud de ton amour moribond et pantelant...

Qui lui insufflera à nouveau la vie, si ce n'est toi ?


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14 février 2006

Monologue matinal

Lui : Par moment, je me dis que suis en train de faire la plus belle connerie de ma vie... J'ai peur de te perdre définitivement, ... de t'avoir fait mal, de t'avoir abîmée,... Tout ça pour poursuivre mon putain de rêve d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte... Je me dis que, quand je t'accuse de m'avoir retiré ton regard, c'est peut-être moi qui ne te voyais plus...

Oui, mon amour, je crois que tu as raison...

14 février 2006

Valentine's Day : Messages Personnels

Comme je l'ai déjà écrit il y a quelques jours (ça c'est le briefing pour les nouveaux qui s'aventureraient, se seraient égarés ou auraient atterri par hasard, le jour de la St-Valentin, sur un blog consacré à la séparation... c'est pas bon signe, il faut les ménager. Bon, les autres, vous pouvez passer directement au paragraphe qui vous concerne), comme je le disais, donc..... la St-Valentin, telle qu'elle est fêtée aux Etats-Unis, célèbre tous les gens qu'on aime ou qu'on aime bien, bref, les gens qui comptent. C'est même une espèce de concours à qui enverra et, surtout, recevra le plus de cartes. Plus ce nombre est élevé, plus cela montre que la popularité du destinataire est grande... Vous avez déjà compris que j'ai décidé de vivre dangereusement... Alors voilà :

Mes cartes de St-Valentin virtuelles, je les adresse cette année à ...

> MEGARDE : Merci d'avoir été le premier... par ton message, c'est toi qui m'a "intronisée" en ces lieux... tu as été mon premier lecteur, ça crée des liens (d'ailleurs le tien est ci-contre, sur la gauche) ;

> ESRELLE : Avant même de lancer mon blog, j'étais tombée sur le tien : j'ai été immédiatement séduite tant par le fond que par la forme... "élégance" est le mot qui, pour moi, te résume le mieux...

> SEGOLENE : Merci pour cette sororité de plume et d'âme, les deux étant fort belles chez toi...

> ALAIN : J'aime votre profondeur, le regard plein de bienveillance - ou plein d'une juste colère ! - que vous posez sur le monde, les choses et les gens qui vous entourent...

> IDEALISTE : Merci pour tous ces mots que tu me retires de la bouche si souvent, et que tu écris si            joliment... j'aime ta sensibilité, la finesse de ton écriture et de ton analyse ;

> GOURMANDE : Merci pour ta ... gourmandise de la vie et ta générosité ; quand je me sens un peu          anorexique côté sentiments, je sais que tu vas me redonner de l'appétit...

> COUMARINE : "portrait sensible" s'il en est...

> SOLOVELY : nouvelle venue et déjà indispensable, découverte grâce à L'IDEALISTE... la "grâce", lyrisme et poésie...

> ARCADIA / LUCIOLE : idem... bienvenue à toutes les deux, affinités en devenir...

> ARGILE / VINCENZO / KINISHAO / NINIELOR / LUCIEN : je vous sais tous (beaucoup) plus jeunes que moi, et je vous lis toujours avec beaucoup de tendresse ;

> HENDY / RENARDE / PIERRE / PASCAL / INNOMMEE / L'AMERE / CASSYMARY / ALOYSIS, compagnes et compagnons d'infortune, qui connaissez ou avez connu les mêmes affres que moi : serrons-nous Les Uns contre les Autres : si on est toujours seuls au monde dans ces moments-là, au moins on se tient chaud...

> AB6, DRAGIBUS, PIM'S, PINTEL, HIGH VOLTAGE QUEEN, ARCIRC, SAUVAGINE, DEADWING, NANOU, BLOGG44, KALY, GERALDINE, ANONYME : merci d'avoir laissé ici une trace de vos passages, même éphémères....

Et puis, en dehors de la blogosphère, il y a 

> J., dont l'amitié m'accompagne depuis près de 20 ans, autre portrait sensible,...

> M., qui a le don de me pousser dans mes retranchements, de m'accoucher de moi-même ! Oui, M., je sais, il faut "sortir du cadre" !.... j'y travaille dur, crois-moi...

> D., dont je suis fière d'avoir su gagner l'amitié ;

> G., ma complice pianiste depuis 10 ans, celle que j'ai dû "apprivoiser", celle qui m'a appris la patience, et avec/grâce à qui s'est révélé mon potentiel de créativité ;

> JL, mon complice guitariste, pour sa générosité, son talent, au moins aussi grands que sa modestie...

Voilà, je crois - j'espère ! - n'avoir oublié personne.

Il ne me reste plus qu'à aller faire...

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les magasins !...

 

14 février 2006

Etrange...

Je ne sais pas comment c'est possible, parce que l'accès en est codé, mais P. a atterri sur ma boîte en allant relever ses mails... Et il a largement eu le temps de lire mes messages et de relever les liens vers cet espace avant de venir m'en informer... je suis mal, et je n'aime pas ça...

13 février 2006

As-tu remarqué...

... que mes messages te sont de moins en moins destinés  ? Cela m'a frappée lorsque je me suis relue il y a quelques jours : mes premiers messages t'étaient presque tous adressés, aujourd'hui, ils ne le sont plus que rarement...

Je me détache... par moments en tous cas... je m'en suis rendue compte à ton retour, hier soir, après tes quatre jours d'absence... d'ailleurs, je n'ai pas réintégré notre lit pendant que tu étais parti, je suis restée dans le clic-clac du bureau, c'est là que j'ai fait mon nid, en face de mon ordinateur, sur lequel je veille ... à moins que ce ne soit lui qui veille sur moi...

Je comprends ta peur, ta détresse, mais je ne suis plus dedans, elles ne m'absorbent plus, ne me vident plus de ma substance, ne me vampirisent plus, je ne les laisse plus m'envahir...

"Quel type de personne suis-je en train de devenir ? Quels fruits puis-je retirer de cette séparation ? Qui suis-je aujourd'hui ? ... Dans le meilleur des cas, on est devenu quelqu'un qu'on ne serait jamais devenu autrement. Une personne peut-être plus autonome, plus libre intérieurement et plus mûre... On se découvre un plus grand espace intérieur, et en même temps, on se "retrouve", comme si on reprenait enfin possession de soi... On sait dorénavant que [...] le bonheur, notre bonheur, est avant tout affaire d'intériorité et qu'il est vain d'attendre passivement que le monde extérieur nous apporte ce dont on a besoin..." (Le Couple brisé, Christophe Fauré, pp.235-236)

Serais-je sur la voie de la reconstruction ?

12 février 2006

Sur une chanson de Zazie...

SUR TOI

J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessures
J'écris ma peur, mon manque d'amour,
J'écris du coeur mais c'est toujours

Sur ce que je n'ai pas pu dire,
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers et contre tous
C'est toujours l'enfer qui me pousse

A jeter l'encre sur le papier,
La faute sur ceux qui m'ont laissée,
Ecrire c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé

On n'écrit pas sur ce qu'on aime,
Sur ce qui ne pose pas problème,
Voilà pourquoi je n'écris pas sur toi,
Rassure-toi...

J'écris sur ce qui me blesse,
La liste des forces qu'il me reste,
Mes kilomètres de vie manquée,
de mal en prose, de vers brisés

J'écris comme on miaule à la lune,
Dans la nuit je trempe ma plume,
J'écris l'abcès, j'écris l'absent,
J'écris la pluie, pas le beau temps,

J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits,
Ecrire c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir ;

On n'écrit pas qu'on manque de rien,
Qu'on est heureux, que tout va bien,
Voilà pourquoi je n'écris pas sur toi,
Rassure-toi...

J'écris quand j'ai mal aux autres,
quand ma peine ressemble à la vôtre,
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fait porter le chapeau ;

J'écris le blues indélébile,
Ca me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin ;

Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire "Ne me quitte pas",
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va ;

On écris pas la chance qu'on a
Pas de chansons d'amour quand on en a,
Voilà pourquoi Mon Amour
Je n'écris rien sur toi,
Rassure-toi..........

zazie


à (re)découvrir sur l'album "La Zizanie"




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