Le Père Noël est vraiment une ordure
Cette période de Fêtes me déprime. La
corvée des cadeaux à trouver, la perspective de la "surbouffe" qui
accompagne Noël et le Jour de l'An, l'agitation des préparatifs, l'idée
même de devoir se réjouir à date fixe chaque année me révulse. "[...]Tout m'entrave et me nuit et conspire à me nuire" (Phèdre ?)
Comment se souhaiter une "Bonne Année" quand on sait ce qui nous attend ?
Je ne sais toujours pas comment nous allons - je vais - gérer les semaines à venir, en attendant le
départ de P. Je tente de me persuader qu'il me quitte pour mieux se
reconstruire, pour aller à la rencontre de lui-même, que nous avons peut-être
encore une chance de nous retrouver... mais j'y crois de moins en moins....
Réflexion faite...
Qui est
le centre de votre vie ? Celui d’où tout part ? Celui qui
choisit ?
Si ce
n’est vous, méfiance…
Et si le sens de cette séparation
n'était pas de te permettre de te trouver toi, mais de me re-trouver,
moi, après tout ce chaos?
Peut-être est-il temps pour moi, de
retourner "explorer mon rapport aux [hommes]" ! Me mettre à nouveau en
disponibilité amoureuse ! M'autoriser de nouveau à me sentir troublée
par la présence d'un inconnu, par un regard...
Le vide, pourquoi serait-il angoissant ? Pourquoi serait-il inutile ?
Il est plein de tant de possibles... (Pascal Senk, "Soyez Yin")