Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chronique d'une séparation annoncée
Archives
21 mai 2005

Voilà maintenant 48 heures que je sais.

Je sais qu’il y a une autre femme. Que tu l’as rencontrée l’été dernier au cours de ton stage. Que vous entretenez une relation depuis au moins 7 mois (novembre 200..., date à laquelle j’ai reçu le fameux SMS qui ne m’était pas destiné : «Bon dimanche à toi ma Belle, je t’aime d’amour. P.») Que ta formation a servi de cadre et/ou de prétexte à vos rencontres et vous permet de vous retrouver régulièrement depuis plusieurs mois. Et que tu n’as pas l’intention d’interrompre cette relation, bien que ta «vie soit ici», c’est-à-dire ton travail et tes enfants. Où il n’est déjà plus question de moi...

Blessure d’amour propre. Je me relève après le K.O. Je ne suis plus l’Elue, la Favorite, celle qui compte tellement qu’elle éclipse les autres, toutes les Autres. Mais de ça, je me remettrai, même si je souffre comme jamais. D’autant que cette Autre (rien de péjoratif ici, je ne connais pas son prénom), n’a fait que s’engouffrer dans un vide que j’ai laissé, par négligence. «Pas de fumée sans feu», comme on dit. Si tu avais été parfaitement heureux, tu n’aurais pas éprouvé le besoin d’aller «voir ailleurs» si l’herbe était plus verte. Or, elle l’est forcément, surtout après 18 ans de vie commune, le stress permanent et grandissant, deux enfants à élever et une épouse «improductive». Le poids, le boulet, celle qui «coupe les ailes». En face, l’attrait de la nouveauté, le frisson de faire connaissance, de se découvrir un peu plus, un peu mieux, à chaque rencontre, et puis la fusion des premiers (é)mois, cette fusion primordiale qui t’a été refusée à ta naissance, et que tu cherches désespérément, et puis cette blessure que j’ai ravivée, bien involontairement, pour me protéger, pour être en accord avec moi-même et authentique avec toi (non, je n’ai jamais eu à simuler quoi que ce soit. Je me dis que j’aurais peut-être dû...)

Voilà pour ce qui est de ma responsabilité: j’ai baissé la garde, oui, je me suis endormie dans le confort d’une relation que je pensais à toute épreuve, d’un amour que je pensais plus fort que tous les obstacles, mais aussi dans la routine d’un quotidien que j’assume, seule, depuis la naissance de T. Et puis je n’avais pas compris que tes accès de colère aussi violents que soudains, n’étaient que la face visible de l’iceberg de tristesse que tu cachais au fond de toi, mais que tu ne pouvais/savais pas exprimer autrement jusqu’à présent. Et puis, c’est vrai, contrairement à toi, je n’avais pas – ou plus -besoin de fusion pour être rassurée sur ton amour : ce qui m’a fait avancer, ce qui m’a donné de la force, ce sont tes encouragements, la confiance absolue que j’avais en toi et en ton jugement, ce regard à la fois bienveillant et pourtant sans concessions que tu as posé sur mes premiers pas de chanteuse, par exemple, ou sur mes débuts d’intervenante. Oui, j’ai pris de l’assurance peu à peu, grâce à toi....
Enfin, je suis responsable d’avoir trop longtemps cru - ou voulu croire - que ton malaise n'était dû qu'au stress de tes responsabilités professionnelles. Je t’ai regardé en faire toujours plus, aller toujours plus haut, toujours plus loin, sans t’avoir rien demandé de tout ça, mais avec respect et admiration. Oui, j’ai eu tort de ne pas m’alarmer davantage, j’ai été lâche de penser que les vacances et un peu de repos suffiraient à tout arranger.

En revanche, le reste, je te le rends. Je ne me sens pas responsable de n’avoir pas pu ou su répondre à des attentes implicites, voire non formulées, jusqu’à ton retour du sud en février dernier, alors que tu avais déjà entamé ta relation avec Elle. Tu es revenu avec tes demandes, des besoins clairs et explicites, et tu m’as laissé croire que la balle était dans mon camp, qu’il était encore temps de sauver notre relation, qu’il ne tenait qu’à moi...Tu m’as donné les clés pour venir te rejoindre alors que tu avais déjà ouvert ta porte à une Autre....

Je me sens condamnée avant d’avoir été jugée. Et je trouve ça profondément injuste et blessant. Parce que j’étais persuadée que tu m’en parlerais et que tu me quitterais AVANT d’entamer une autre relation, si cela devait arriver – et je savais que ça pouvait arriver, c’était le sens de mes propos de cet été- , mais jamais je n’aurais pensé que tu "jouerais" avec moi et avec mes sentiments comme tu le fais depuis des mois. Le plus douloureux, c’est de penser que pendant que tu étudiais mes faits et gestes à la loupe pour voir de quoi j’étais capable pour toi, tu devais faire des comparaisons avec ce qu’Elle peut t’offrir, Elle, dans toute la nouveauté et l’éblouissement de votre relation, et cette pensée est insoutenable pour moi.
Je ne me sens pas responsable non plus de ce que tu as projeté sur moi depuis le début, mais de ton propre aveu, tu es tombé amoureux de l’image de toi que je te renvoyais. Es-tu sûr de ne pas reproduire la même chose ? Est-ce moi, ou toi, que tu trompes depuis des mois ? Mais peut-être qu’Elle, tu l’aimes pour ce qu’elle EST vraiment... Dans ce cas, Elle a beaucoup de chance. D’autant qu’elle a une grille de lecture et des outils que je n’ai pas. Elle est la promesse d'un avenir qui chante...

Moi je découvre avec ahurissement que je n’ai été qu’un miroir aux alouettes, et que le jour où, fidèle à ce que je suis et à ce que je vois/renvoie, l’image que je projète ne te rassure plus, je suis bonne pour la casse..... Parce qu’au fil du temps, l’image idéale s’est ternie, et qu’à un moment je t’ai vu tel que tu étais, dans ta vérité crue et nue, avec tes 30 kilos de surplus de violences, de tendresses, de certitudes et de doutes. Et j’ai continué à t’aimer, non pas idéal, non, mais humain, et tellement riche dans cette humanité...
J’ai peut-être compris avant toi – pour une fois – ce qu’étaient les «renoncements nécessaires». Oui, j’ai accepté de n’être pas la fille idéale que mes parents avaient fantasmée et chargée de combler leurs manques. Puis j’ai accepté de n’être pas la mère idéale que j’avais rêvé d’être, alors que tu avais presque réussi à me persuader que j’étais une mauvaise mère (un rapport avec le «bon père» que tu as si souvent évoqué à propos de ton frère ?). J’apprends à accepter de n’avoir pas été l’épouse idéale que tu aurais souhaitée, parce que je n’ai ni la vocation, ni la capacité, même si je le voulais, de combler ce «puits sans fond» que tu dis avoir découvert en toi. Rien ni personne ne le comblera jamais, sauf toi, peut-être....

Oui, je ne suis que ça, toutes ces imperfections-là, et pourtant j’ai autour de moi des témoignages de gens qui m’aiment ou m’apprécient pour ce que je suis. Mais ce que je suis ne te convient plus. Alors je poursuis ma route, avec ou sans toi, j’avance à pas comptés, dans la douleur et dans les larmes, mais j’avance, parce que chaque jour, au milieu du cauchemar éveillé que je vis en ce moment, je me dis que j’ai quelque chose à apprendre, à comprendre, qui m’aidera à tenir le cap, à tenir debout. Il faut que je trouve le SENS de tout ce gâchis.

Tu m’as dit l’autre jour que tu «n’arrivais pas à me lâcher la main». C’est moi qui lâche la tienne, P., parce tu es parfaitement capable de nager sans moi, de "prendre le large". D’ailleurs, c’est déjà fait. Tu dis ne plus exister sans mon regard, mais tu en as déjà trouvé un autre, tout neuf, plus vif, plus brillant, plus attirant, plus excitant, plus séduisant. Et je comprends ton dilemme: «choisir, c’est sacrifier». Mais je ne suis pas sûre de supporter très longtemps que tu vives, que tu respires, que tu t’allonges à mes côtés en pensant à Elle, attendant ses messages, lui envoyant des mots doux, pendant que je m’occupe de ton linge sale. Il est certain que je ne donne pas cher du poids que je peux peser dans la balance, mais je n’ai pas encore l’abnégation nécessaire pour envisager une sorte de «ménage à trois» à distance. Ca c’est encore au dessus de mes forces, et je sais que ce que je vis depuis 3 jours n’est pas bon pour moi. Et j’ai peur qu’à brève échéance, ça nous entraîne au fond d’un abîme de rancœur et d’amertume que nous serions quatre à payer.

Alors je te demande de quitter la maison, le temps de prendre ta décision, de peser le pour et le contre, ce que tu perds et ce que tu gagnes, et de savoir ce qui est le mieux pour toi, ce que tu as vraiment envie de faire de ta vie, et avec qui. A toi de faire le bon choix, en ton âme et conscience, parce que personne ne peut décider à ta place de ce qui est bon pour toi. Moi encore moins que quiconque....

Le livre est ouvert, P., et il le restera jusqu’à ce que tu décides de le refermer, ou non, sur les 18 dernières années de ta vie et de la mienne. C’est à toi qu’il revient d’écrire les prochains chapitres, suivis, au choix, des mots FIN ou A SUIVRE...

Publicité
Commentaires
L
J'étais mariée à mon mari pendant 5 ans. Nous vivions ensemble heureux pendant ces années et pas tant qu'il ne s'est pas rendu en Italie pour un voyage d'affaires où il a rencontré cette fille. Depuis, il me déteste, aime les enfants et ne l'aime que. donc, quand mon mari est rentré du voyage, il a dit qu'il ne voulait plus nous revoir, moi et mes enfants, alors il nous a conduits hors de la maison et il se rendait maintenant en Italie pour voir cette autre femme. donc moi et mes enfants étions maintenant tellement frustrés et je restais juste avec ma mère et je ne traitais pas bien parce que ma mère s'était mariée à un autre homme après la mort de mon père, donc l'homme avec qui elle s'était mariée ne la traitait pas bien et mes enfants étaient si confus et je cherchais un moyen de ramener mon mari à la maison parce que je l’aimais et le chérissais tellement un jour que j’étais en train de naviguer sur mon ordinateur j’ai vu un témoignage sur ce témoignage de castrateur partagé sur Internet par une dame et cela m'impressionne tellement que je pense aussi à l'essayer. Au début, j'avais peur, mais quand je pense à ce que mes enfants et moi traversons, je le contacte et il me dit de rester calme pendant seulement 24 heures afin que mon mari revienne vers moi et à ma plus grande surprise, j'ai reçu un appel. de mon mari le deuxième jour en demandant après les enfants et j'ai appelé et il a dit que vos problèmes sont résolus mon enfant. c’est ainsi que j’ai retrouvé ma famille après un long stress causé par une dame diabolique, alors, avec toute cette aide de DR ODION, je tiens à ce que tous les membres de ce forum se joignent à moi pour dire un grand merci à DR ODION. des conseils pour tous ceux qui rencontrent des problèmes similaires ou similaires ou pour tout type de problèmes devraient également le contacter par courrier électronique. Il est la solution à tous vos problèmes et à toutes les difficultés de la vie. une fois de plus son adresse e-mail est (drodion60@yandex.com) ou lui WhatsApp via +2349060503921 En effet, il est un Dieu envoyé.
L
Témoignage de ma vie ! Histoire de divorce<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis Lucia parisienne, après 4 ans de mariage avec mon mari, il a divorcé avec moi pour une autre dame, je fais tout de mon possible pour qu'il me remarie avec moi, mais ce n'est pas facile de vivre divorcer, jusqu'à un ami à moi m'a dit de contacter un Médium lanceur de sorts Ali-Medium sur Internet qui l'a aidée à un problème similaire sans rien pris, au début, je doutais, mais j'ai décidé de faire un essai, quand je l'ai contacté (Téléphone et WhatsApp sur 00229 97 86 96 51) il m'a aidé, jette un rituel de réunifier et dans une semaine mon mari et moi à nouveau réunis heureux en famille. Après satisfaction que je lui ai récompensée. Contactez ce grand Ali-Medium sur votre relation ou mariage; des problèmes de couple.<br /> <br /> Il est joignable sur Téléphone et WhatsApp sur 00229 97 86 96 51<br /> <br /> Voici son E-mail : alimedium01@gmail.com <br /> <br /> À Bientôt, la famille en détresse.
L
Après une divorce, nous revoilà ensembles.lisez ceci ...<br /> <br /> <br /> <br /> Mon nom est Lucia , je veux utiliser ce moyen pour partager mon petit témoignage avec le monde, sur la façon dont j'ai obtenu mon ex mari de nouveau à moi dans les 48 heures à l'aide d'un lanceur de sorts puissants.<br /> <br /> Voici mon histoire . Après 9 ans de mariage avec mon mari , José. Il a divorcé et s'est séparé de moi et mon enfant . Un jour que je passais par Internet à la recherche d'emploi, j'ai vu différents témoignages sur la façon dont un homme les a aidés à résoudre leurs problèmes. L'un d'eux a dit qu'il l'a aidé à guérir ses maladies, l'autre dit qu'il a aidée tombée enceinte après 11 ans d'être sans enfants et j'ai vu un autre qui dit qu'il a aidé a sauvé son mariage et obtenir un bon emploi, elle a laissé tomber Email de ce grand homme et j'ai décidé de faire un essai. Quand je l'ai contacté, il m'a aidé jette un sort ré-union, et dans les 48 heures mon mari est revenu me suppliant et en s'excusant pour moi. Aprés mon satisfaction que je l'ai payé la récompenser. Aujourd'hui, nous sommes heureux ensemble, avec beaucoup d'amour, de joie et de richesses. Avec nos 3 enfants , un garçon et deux filles. Vous pouvez aussi contacter ce grand lanceur de sort aujourd'hui , Courriel:<br /> <br /> Voici son E-mail : alimedium01@gmail.com <br /> <br /> Voici son E-mail : sauveur.alimedium@gmail.com<br /> <br /> Il est joignable sur Téléphone et WhatsApp sur 00229 97 86 96 51<br /> <br /> À Bientôt, la famille en détresse.
A
Ce que tu dis est sublime parce que sans fard.Ca m a profondément touché parce que je vis un peu la même chose..
S
Tragiquement beau à travers tes mots...
Publicité